Dans le laboratoire d’immunohématologie, un système d’analyse entièrement automatique a été mis en place pour les tests sanguins in vitro. L’automatisation augmente la sécurité, car elle réduit les étapes de travail manuelles. Au niveau des marqueurs infectieux, nous avons remplacé l’appareil Evolis par un analyseur Euroimmun. Dans le même temps, nous avons opté pour un nouveau test de la malaria. Ce test détecte également les anticorps contre la sous-espèce Plasmodium knowlesi, principalement répandue en Asie.
Depuis le 1er octobre, il est obligatoire de vérifier que les prélèvements sanguins ne sont pas infectés par des virus de l’hépatite E (HEV). TIR a introduit le test HEV systématique en juillet 2018. Depuis, de l’ADN du virus a été détecté dans environ un don sur 2500. Les dons de sang contaminés ont été rejetés et les donneurs concernés informés.
De même, d’octobre à décembre 2018, nous avons testé spécifiquement le virus du Nil occidental (WNV) dans certains prélèvements. Jusqu’à présent, les donneurs susceptibles de présenter une infection au WNV ne pouvaient temporairement pas donner de sang ; cela concernait les personnes ayant brièvement séjourné en Italie, en France, aux États-Unis ou d’autres pays présentant des infections au WNV. Ces donneurs ne sont désormais plus refusés, leur sang est testé au WNV après le don. Cette mesure simplifie considérablement le travail des collaborateurs des centres de collecte. Les 781 dons de sang testés au WNV d’octobre à décembre étaient tous négatifs.
Au sein de l’Unité de Médecine Transfusionnelle (UMT), nous avons revu et adapté la convention de collaboration avec l’Hôpital universitaire de Lausanne (CHUV) sur l’irradiation des concentrés d’érythrocytes. Cette irradiation est nécessaire chez certains bénéficiaires de dons de sang à risque, par exemple, les nouveaux-nés ou les personnes immunodéficientes.